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Campus à Cultiver est une association membre du Réseau GRAPPE (Groupement d’Association Porteuses de Projets en Environnement). Nous suivons donc la ligne politique du GRAPPE (lien) :

« Si le réseau GRAPPE se veut apartisan et n’a pas pour vocation de porter une doctrine mais les idées défendues au sein du réseau et au  travers de ses membres, sont largement politisées.

A l’heure où les grandes thématiques environnementales sont récupérées par les politiques, les médias, les industriels, l’écologie politique constitue pour nous une subversion, un moyen moderne de reformuler un projet d’émancipation, qui implique une complète transformation des modes de production et des modes de vie.

Cette approche sociale de l’écologie s’oppose clairement à une vision ressourciste qui consiste en une gestion temporelle et intéressée des ressources et place inévitablement la nature à la marge du développement humain.

Nous pensons que des transformations majeures de notre société sont nécessaires pour se défaire de notre mode de vie actuel. Elles se  situent à un niveau individuel autant que collectif, et nécessitent de  prendre en compte les interactions étroites entre systèmes écologiques  et sociaux. Si il est primordial pour l’humain de reconsidérer son  rapport à son cadre de vie, à la nature, il est tout aussi impératif de  reconsidérer les rapports sociaux entre les humains ou encore la  finalité sociale de la production de richesses.

L’accroissement continu de la production de biens et de services  n’est pas un impératif de survie pour l’humain et il n’est pas  concevable que la réalisation des individus passe par la consommation.  Développement et croissance ne constituent pas un moyen de répondre aux  problèmes environnementaux, économiques et sociaux actuels, au  contraire, ils sont garant d’un immobilisme sociétal en totale  contradiction avec les idées que nous défendons.

La réflexion du GRAPPE se situe dans un vaste mouvement de pensée anticapitaliste, antiproductiviste et antiautoritariste, qui, autour  d’une grande diversité d’opinions et de sensibilités, partagent de  nombreuses valeurs communes. Seule la réappropriation de nos vies, qui  passe par l’autonomisation des individus et des territoires peut  garantir une organisation sociale cohérente et respectueuse de notre  cadre de vie.

Parce qu’à travers la Semaine De l’Environnement mais également d’autres projets engagés sur le terrain environnemental et social, le réseau GRAPPE se veut porteur d’un discours alternatif aux médias dominants. Parce qu’il est temps de remettre en cause un système de société qui a déjà largement montré ses limites, le réseau GRAPPE se fait le porte-voix d’un véritable projet de transformation sociétale« .

Publié le 16 novembre 2020

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