Publié le 31 mars 2022
Un commentaireLe 8 Mars dernier, c’était la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes et autant dire qu’on a encore du taff sur le volet de l’égalité, de l’émancipation, de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, de la conscientisation du fonctionnement du patriarcat, des mécanismes de la culture du viol, etc.
A travers plusieurs animations lors de la Semaine de l’Environnement Limoges éd. 2022, notre collectif souhaite particulièrement en avant ces sujets :
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- et des p’tits trucs informels 😉
Atelier DIY « Coudre sa culotte menstruelle »
Marre de jeter des tonnes de serviettes hygiéniques à la poubelle, pas prête pour la coupelle ? Viens coudre ta culotte menstruelle à partir d’une culotte tout simple en coton. Matériel pour l’insert fourni pense à apporter ta culotte à customiser !
Pour toutes les personnes qui souhaite se lancer pas besoin d’être couturier·ère.
Auto défense féministe et populaire
Un atelier de défense verbale, physique et environnemental
L’atelier d’auto défense féministe et populaire dure 3 heure et est ouvert à toustes (prix libre). Accompagnée par Angel, il te permettra d’acquérir quelques techniques de défense verbales, physiques et environnementales – tel que le fameux « suce mon doigt ».
L’animation est accessible aux enfants dès 7ans – pas de tenue spécifique.
Concert « Les Poupées Gonflantes »
« Les Poupées Gonflantes » est une chorale militante, regroupant des femmes qui se retrouvent en manifs pour chanter. Leur répertoire sont des chansons engagées, anciennes ou récentes, d’auteurs connus (Georges Moustaki, Anne Sylvestre, HK et les Saltimbanques…) ou anonymes.
Café géographique
De l’action collective à la réappropriation de soi et de la nature : l’écoféminisme, un empowerment ?
De l’action collective à la réappropriation de soi et de la nature : l’écoféminisme, un empowerment ?
Né dans les années 1970-1980 dans des contextes anxiogènes (course à l’armement nucléaire, publication du Rapport Meadows …) propices à une prise de conscience écologique et à la proposition d’alternatives, l’écoféminisme a d’abord été le fait d’activistes réunies lors de mobilisations spectaculaires, notamment antinucléaires, et inventant de nouvelles modalités d’actions collectives. Croisant les luttes féministes et écologiques, le mouvement propose alors une réappropriation de soi et de la nature, pour mettre à distance les manières hégémoniques d’organiser le monde et faire face aux peurs qu’elles engendrent. Construit à partir de plusieurs textes écoféministes fondamentaux, ce café géographique consistera à présenter les grands enjeux de ces approches, tout en soulignant les critiques qu’elles ont pu susciter ou qu’elles suscitent encore : l’écoféminisme risque-t-il d’essentialiser la femme en la reconnectant ainsi à la nature ? est-il trop spirituel pour amener à une réelle émancipation ? trop blanc pour parler à/de toutes ? ou à l’inverse, parce qu’il est par essence populaire et hybride, construit sur des pratiques et connaissances que ne maîtrisent pas nécessairement les dominants, permet-il un réel empowerment ?
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